Kong: Skull Island

Kong: Skull Island est un film sur King Kong, mais placé dans les 70’s (avec un petit coté Apocalypse Now, assez léger).

Meilleur que le King Kong de Peter Jackson de 2005 (ce qui n’était pas dur), cet opus accentue le côté «expédition vers une terre inconnue» qu’avait l’original de 1933, tout en le plaçant au début des années 70 (avec les technos de l’époque). Cette période est intéressante, car à la croisée des chemins entre les explorateurs façons années 30 à la Indy et l’époque moderne/scientifique.

Comme le titre l’indique, l’île de skull island est grandement mise en avant, avec ses indigènes, sa flore et surtout sa faune ultra-agressive (visuellement très réussie). Kong n’est pas juste un gros singe en colère, il a un rôle dans tout cet écosystème, puisqu’il combat les méchants lézards sortant de la « Terre creuse ». On a le droit à de très belles scènes de combats et d’actions, mais après ça… ben rien. C’est un film de monstres, à la Godzilla (d’ailleurs vue la scène post-crédits, un futur film entre les deux est d’ores et déjà prévu pour 2020), ça va pas très loin niveau scénar. Ce film sert plus d’introduction à un univers qu’autre chose. Niveaux humour, c’est un peu le calme plat aussi, et c’est plutôt dommage.

Les effets spéciaux sont bons (un peu trop numérique peut être). Les acteurs ne sont pas mauvais même si les perso sont très, très, très caricaturaux (mention spécial pour Samuel Jackson). Le seul vrai héro en fin de compte, c’est Kong, et j’ai bien apprécié son look et sa gueule (il est d’ailleurs plus grand et plus fort que les précédentes versions de kong. Toutefois, on imagine qu’il va encore grandir un peu histoire d’être de taille pour affronter Godzilla et les mutos, parce qu’il est encore un peu petit pour le moment).

Au final, seul les fans de la franchise seront réellement aux anges. Pour les autres, sans un gros paquet de pop-corn, ça risque d’être assez compliqué…