The Last Man on Earth

Grand fan du livre « le fléau » de Stephen King, le pitch de base avait tout pour me plaire. D’ailleurs, le premier épisode démarre plutôt bien. J’aurai mis facilement 16/20, voire plus, si toute la série avait été du même tonneau.

Malheureusement, le scénar tourne très rapidement en rond. Au bout du 3e épisode, le titre est déjà faux !!! Je me demande si les producteurs n’ont pas eu peur de faire une série avec un seul personnage. Du coup, on finit la saison avec 7 protagonistes et on est donc bien loin de « Seul au monde » (référence affichée de la série).

L’histoire est triviale : tout tourne quasiment autour du sexe (lui veut coucher avec elle, qui ne veut pas, alors il essaye avec d’autres, qui ne veulent pas non plus…). Le personnage principal est vraiment idiot, sans réelles évolutions psychologiques, épisodes après épisodes. Il passe le plus clair de son temps à brûler, casser, écraser des trucs juste pour le fun comme un gamin attardé. On n’apprendra rien sur l’épidémie, sur ses causes et ses conséquences. De plus, on ne verra aucun cadavre (manque d’argent ou peur de choquer la ménagère de – de 50 ans ?).

Des décors au scénar, tout est désespérément vide. Les twists sont à la limite du risible (la découverte d’une vache… waouh !), et on est limite gêné pour le réalisateur. Voir la saison jusqu’à la fin a vraiment été une gageure.

Avec un bon scénariste, il y avait moyen de faire quelque chose de cet univers et de ces personnages. Espérons qu’ils rectifient le tir avec la saison 2.

Quand je lis le synopsis, je me dis « déjà vu 50 fois ! »

Quand je vois le premier épisode, je me dis « pas mal ! il y a du potentiel ! » Seul au monde, le héros récupère des objets historiques d’à droite à gauche aux Etats-Unis (le tapis de la maison blanche, les tableaux Rembrandt et Monnet), etc . Il se moque de Tom Hanks dans le film « Seul au monde », mais fini par avoir sa bande potes « ballons ». De l’humour qui laissait présager de bonnes choses…

Mais une série rapidement rattrapée par un humour de plus en plus lourd au fil des épisodes.

Quand je vois défiler les épisodes, là ça devient du gros n’importe quoi. On ne sait plus pourquoi cette série s’appelle comme ça. Du réchauffé.
Je n’ai pas réussi à finir la première saison tellement c’était barbant.