Outrun

Grand classique des salles d’arcades (et adapté par la suite sur tout un tas de plateformes), Outrun n’est pas un jeu de course classique. Il n’y a ici aucun concurrent, aucun bonus d’aucune sorte, ni nombre de tour de circuit,… Non, dans Outrun, on se retrouve au volant d’une superbe testa rossa rouge décapotable, avec une jolie blonde sur le siège passager, prêt à slalomer entre des voitures et des camions à plus de 300km/h, les cheveux dans le vent.

La jouabilité est le gros point fort du jeu, car très simple : les touches directionnelles, accélération, changement de vitesse (on a le choix entre la première va jusqu’à 190km/h max et la deuxième permet de faire des pointes a 300km/h) et éventuellement… les freins.

Le joueur doit donc conduire le plus vite possible durant le temps imparti à travers 5 niveaux d’affilés (et 4 checkpoints) parmi 15 niveaux en tout, tous différents au niveau des décors et de l’ambiance (tropical, désertique, plaine, neigeux…). Après chaque checkpoint, le joueur se retrouve à un embranchement, avec la possibilité de choisir la prochaine étape en allant soit à gauche, soit à droite. Au final, on a donc 5 fins différentes, et –jeu d’arcade oblige- le highscore qui est pris en compte, calculé selon le temps mis et la vitesse.

Les décors sont très variés, avec des graphismes sympas (en 2d mais ça reste très acceptable selon les portages) et qui possède un certain charme et une aura assez unique en son genre.

Le seul souci, perso, c’est la musique, sympa au début mais rapidement soûlante (même si on a peut choisir au début de la partie la musique que l’on souhaite parmi quelques titres) et la difficulté (ou l’absence de réglage de la difficulté sur certaines versions), qui fait très souvent rimer « sortie de route » et « game over » (remettre la voiture sur la route fait perdre beaucoup, beaucoup de temps).

Testé sur Amiga, Megadrive et Arcade